Suivi de la charge d’entrainement (INSEP, S. Morin, O. Maurelli)

Stephane Morin (professeur EPS et préparateur physique au F.C. Nantes) et Olivier Maurelli (Préparateur physique de l’EDF de volley ball) nous parle de leurs visions sur la charge d’entrainement. Ils se rejoignent sur le fait que la période d' »affutage  » avant la compétition n’est pas primordiale et placent le travail. La charge d’entraînement est basée sur l’intensité et la durée d’une séance d’entraînement mais dans leurs analyses, les deux préparateurs vont bien plus loin que la charge d’entrainement pour le suivi, la planification des séances et semaine.

Quelques citations pêle-mêle

  • « entrainer, s’entrainer pour l’entraineur, le sportif, c’est prendre du plaisir à se projeter dans un plaisir futur espéré « 
  • être performant aux bons moments, c’est savoir :
  • 1 / choisir les angles de vue les plus riches en en informations pour éviter les illusions d’optique de la photo unique.
  • Il est primordial de faire plusieurs « photos » (test, vidéos, analyse,..) sur plusieurs angles différents en confrontant son points de vue avec d’autres personnes (adjoints, responsables,…) objectives (ne pas demander aux parents)
  • Outils et données objectives : cardiofréquence mètre, GPS, Test, … sont plus utiles sur le côté collectif des sports co.
  • Outils et données subjectives : elles viennent directement du sportif de façon verbale, non verbale
  • Proposition par exemple d’inverser en faisant la « forte » séance le lendemain du match (ex : lundi) et la séance « faible » le mercredi.

En passant de l’athlétisme au football, S. Morin, fut surpris ou même choqué par le fait qu’aucun entrainement ne dure plus de 1h30 (temps de match) et que « les joueurs passaient plus de temps à récupérer d’efforts qu’ils n’avaient pas fait que d’effort qu’ils avaient fait. Il faut s’entrainer plus pour progresser plus. Il est primordial de travailler en équipe, en staff.

Analyse des données – le data mining (16:00 à 23:00)) : prendre toutes les données et essayer de les regrouper pour voir si on peut y trouver du sens.

  • Durée / charge
  • Conditions / intensité max / intensité moyenne / fatigue
  • vie personnelle / humeur / plaisir
  • Sommeil / vigueur / récupérer
  • Confiance en soi / technique / tactique

La planification, la programmation, la périodisation

  • 1 / C’est faisable, indispensable, ce n’est pas que de la théorie
  • 2 / Il faut des données. Beaucoup, toujours plus . Tous les jours. Les bons outils pour les collecter.
  • 3 / Savoir les analyser. Avoir le temps de les analyser
  • 4 / pour concevoir les meilleurs stratégies

Sur l’intervention de Olivier Maurelli

Pourquoi « monitorer » (détecter / prévenir) la Charge d’entrainement?

  • pour vérifier si l’athlète s’adapte au programme d’entrainement (sensibilité individuelle à l’entrainement) : notion d’aptitude et de fatigue (calvert et al. 1976). Individualisation.
  • pour minimiser les risques
  • apparition d’une fatigue chronique comparable à un état de surcharge « non fonctionnelle », blessures, maladies (Halson,2014)

Avantages du monitoring de la charge d’entrainement (C.E.)

  • apporter des explications scientifiques sur l’évolution des performances.
  • Minimiser le degré d’incertitude associé à ces changements.
  • Etudier rétrospectivement les relations C.E. / performance.
  • Permettre une planification apropriée de la CE et des compétitions.
  • Sélectionner les athlètes prêts pour la compétition.
  • Confiance dans le programme d’entrainement.

Méthodes utilisées (29:00)

  • suivi évaluations physiques
  • suivi training load Pro https://www.trainingloadpro.com/
  • suivi anthropométrique
  • suivi de la Fréquence cardiaque
  • suivi dosage sanguins
  • quantification de l’activité quotidienne ( au delà de l’entrainement)

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