Voici un exercice visant à travailler la passe dans la course du coéquipier et la passe / prise de balle en mouvement. Ce type d’exercice peut être proposé en échauffement d’avant match pour afin de sortir un peu de la routine. Vous pouvez faire cet exercice des U9 jusqu’aux séniors.
Pour augmenter le nombre de répétitions par joueur, vous pouvez mettre seulement 1 ou 2 joueurs par coupelle (3 joueurs sur la vidéo).
variables
distance de passe
nombre de touches de balle
passe et reviens( comme sur la vidéo) , passe et suit, passe et va
Fredéric Gacon ( préparateur physique DFCO, Andrézieux Bouthéon, SO Romorantin,…) nous propose une palette d’exercices intermittents avec ballon. Il travaille avec l’assistance de la technologie sportbeeper qui lui permet d’être disponible pour animer sa séance, corriger ses athlètes sur les placements… cela permet de se décentrer du chronomètre, des coups de sifflet.
00:18 : en 30″/30″ avec travail en fréquence d’appuis latéraux et avant / arrière. Vous pouvez varier sur des passes au sol ou aériennes, sur des remises (une ou plusieurs touches de balle), la surface de remise (tête, intérieur, extérieur coup du pied, aile de pigeon,…)
01: 31 : en 30″/30″ avec travail individualisé pour les joueurs en fonction de la VMA. La récupération se fera de façon active avec jonglages (solo, brésilienne, tennis ballon,…) passe, conduite, coerver. La partie « course » se fait en navette aller-retour avec un seul changement de direction mais vous pouvez proposer en « double navette » pour amener 3 blocages / changements de direction. Cela permet de gagner de la place (possibilité de faire un autre exercice sur l’autre partie du terrain), cela est également plus sollicitant sur le plan musculaire.
02 : 24 : intermittent 10″/20″ spécifique au poste défensif cadrage du porteur, défense étagée et couverture mutuelle).
03:00 : 10″/30″ ou 20″40″ spécifique au poste offensif (prise de couloir, débordement et centre.
Voici une proposition de « toro » sortant des « sentiers battus » avec comme thème la conservation collective par la passe et (a degré moindre) le changement de statut (les 2 joueurs au centre).
Faire des groupes de 6 joueurs idéalement (jusqu’à 8 joueurs maximum). 3 rotations de 2 minutes par série. Faire 2 à 5 séries.
Variables
dimension du terrain
nombre de touches de balle
nombre de passes minimal ou maximal avant de passer le ballon dans l’autre zone.
autoriser ou non le jeu aérien
comptage des points (exemple) : 1 point après récupération quand je suis défenseur. 1 point lorsque les joueurs qui conservent font 7 passes d’affilées
Franck Passi et Thomas Fernandez (OM, LOSC, Niort, …) nous proposent un jeu visant à travailler les principes « progresser-déséquilibrer ». La Disposition de leur jeu : Zone de 70 m de long sur 55 m de large 1 rivière de 10 m de large 2 grands buts
OrganisationPhase offensive
4 contre 2 en zone basse avec le décrochage des 2 milieux défensifs
Les 2 latéraux montent en zone centrale
Les 2 milieux excentrés et les 2 attaquants en zone haute
Phase défensive (obligation de rester dans les zones)
Les 4 défenseurs sont à hauteur de la ligne rouge en pointillé (15 m du but) et ne peuvent pas réduire l’espace tant qu’un attaquant n’a pas touché le ballon (manipulation).
Les 4 milieux en zone centrale (rivière) qui jouent l’interception
Les 2 attaquants en zone haute qui chassent.
Consignes
3 touches en zone défensive (fixer-décaler)
Libres en zone offensive
Libres à la récupération
Variantes
1 milieu de terrain adverse peut sortir en zone haute pour aider les attaquants (déf)
Possibilité de progresser en passant par les latéraux (off)
Jouer sur les replis défensifs à la perte (les latéraux ne reviennent pas- 1 peut revenir, etc…)
Aller vers la réalité de match (permettre à la ligne défensive d’être plus haute)
« un entraîneur est un guide , il a un concept clair pour lequel il est prêt à se battre mais doit se laisser une petite marge de manœuvre pour s’adapter. Il faut être résistant au stress, capable de prendre des décisions ».
« Dans le temps (depuis ses débuts d’entraîneur) la relation entraîneur/ entraîné passage de la verticalité (coach au dessus des joueurs) à l’horizontalité (coach au niveau des joueurs) dans les relations. Les joueurs sont devenus des millionnaires et souhaitent être considérés comme tel. Passage de demander (directif) à convaincre, à persuader ».
Le management : l’art de faire faire aux autres ce qu’ils ne feraient pas seuls.
Au sujet des joueurs : « entre 18 et 23 ans il te mange dans la main. Entre 23 et 28 ans, il est fort, il te fait comprendre que tu as besoin de lui. A partir de 29-29 ans , il redevient plus humble. Un vestiaire est une jungle dans lequel il faut savoir t’imposer. C’est moi ou vous au départ puis c’est moi et les autres ».
« Il faut faire sa vie de footballeur avec son point fort. Le sport moderne exige d’avoir un point fort. »
Mandela : « je ne perd jamais, soit je gagne, soit j’apprend » ou mais dans le métier de coach il ne faut pas perdre trop souvent ».
Gestion des personnalités : être en compromission.
Un club se construit sur des valeurs sur lesquelles on peut s’identifier, une équipe sur un concept de jeu du coach.
Le projet collectif « peut -être créer par les joueurs eux même en inscrivant ce qui est important pour eux, puis le coach en fait la synthèse ».
« Ne pas avoir peur de la défaite car c’est la peur qui inhibe le plus ».
» L’objectivité scientifique tend à prendre sur la subjectivité de l’entraîneur avec son expérience ».
« Le football simplifier c’est Maîtriser le ballon , prendre une décision et exécuter la décision.Le bon joueurs contrôle son environnement (adversaire, coéquipier, ballon, déplacement, …) 6 à 8 fois dans les 10 secondes avant de recevoir le ballon ». Pour Arsène Wenger, il faut créer des exercices qui obligent la prise d’information avant de recevoir le ballon.
La capacité à jouer dos au but adversaire est plus compliquée que de jouer face au but. Nous pouvons expliquer cela par l’incertitude liée au marquage adverse qui est majoritairement dans le dos (donc nous ne voyons et maîtrisons pas le danger). Le jeu dos au but adversaire et essentiellement présent dans des zones à fortes densité adverse plutôt dans la partie offensive de l’équipe. Ainsi, plus vos joueurs jouent haut sur le terrain et dans l’axe central du terrain, plus ils vont être amenés à devoir jouer dos au but.
Type de démarquage amenant un type de passe
décrochage (se rapprocher du porteur de balle) et jeu en appui
décrochage et jeu en appui puis remise au joueur en retrait et finir par un appel en courbe pour ouvrir sa vision.
appel (décrochage) / contre appel (dans la profondeur) puis passe dans la profondeur
Les possibilités de jeu dos au but
contrôle orienté pour éliminer l’adversaire et se mettre dans le sens du jeu
contrôle en pivot pour se mettre dans le sens du jeu mais avec l’adversaire en barrage.
protection du ballon , corps obstacles puis remise en retrait
appel (décrochage) / contre appel (dans la profondeur) pour passe dans la profondeur.
Type de cibles finales
un mini but
un grand but avec gardien
un en-but pour stop-ball
une ou plusieurs portes dans lesquels le porteur de balle doit passer
Les variables
le passeur donne le ballon mais ne propose pas de solution par la suite.
après la passe, le joueur dos doit garder / maîtriser le ballon 5 secondes sans la perdre avant de pouvoir remiser ou dribbler.