Spécifique milieu de terrain ( Matuidi, M’Vila, France)

Le travail physique est maintenant bien implanté dans les séances amateurs ou professionnelles avec une planification annuelle et une individualisation du travail par rapport aux qualités physiques des joueurs.

Dans le travail d’individualisation, nous pourrions aller plus loin en prenant en compte également le poste des joueurs sur le terrain. Ainsi, Blaise Matuidi et Yann M’Vila lors de l’euro 2012 réalisent un travail physique (circuit training) avec des efforts, des gestes techniques spécifiques à leurs postes.

Sur le poste de milieu de terrain a profil « relayeur », le joueur doit être complet sur le plan technique avec une bonne technique de passe (courte et longue), de conduite de balle et même de frappe lointaine (une bonne technique de dribble n’est pas primordiale à ce poste). Sur le plan physique, le milieu de terrain axial doit être capable de répéter des courses à haute intensité pendant 90 minutes. En clair, un mutant entre Usain Bolt et Mo Farah (sprinteur et coureur de 10 000 m).

Temps de travail 

Le temps de travail peut-être compris entre 12 et 25 minutes en scindant en un, deux ou trois blocs. Le temps travail global dépend de nombreux paramètres (intensité, récupération, distance, placement dans la semaine dans le cycle…) et le temps global de travail est donc très lié au contexte.

Type d’effort 

Pour le « milieu relayeur », il est nécessaire d’avoir une forte VMA. Il faut travailler prioritairement la filière anaérobie lactique en jouant sur les temps de récupération. Exemple : 10 / 20, 15 / 15, 30 / 30.

Zone de VMA 

Sur du 10/20 et 15/15 : entre 95% et 120% de la VMA . Sur du 30/30 : entre 85% et 105% de la VMA.

Type d’atelier physique 

Bondissements Verticaux,      Bondissements horizontaux   Musculation poids de corps avec ou sans charge additionnelle, corde de sauter,   échelle de rythme,   proprioception / équilibre,   reprise d’appuis, sprint.

Début et fin d’atelier 

Utilisation ou non d’une pré fatigue : la « chaise », du gainage frontal, dorsal et latéral, pompes,…

Réalisation ou non de gestes techniques de fin d’atelier : Conduite de balle, contrôle (au sol) ou amortie (aérien), slalom, frappe, contrôle / passe (courte à longue) en modulant sur le nombre de répétition à réaliser.

Forme de course

De face,   en « pas chassé »,    en recul-frein,   en arrière,        /       en ligne droite,    en courbe,   avec reprise d’appuis, avec des changements directionnels et d’allures, pieds joints, à cloche pied.


Séance spécifique attaquant (L. Rouxel, FFF à US Orléans)

Lionel Rouxel est un ancien attaquant reconnu de l’EA Guingamp passé par la suite comme responsable de la formation de l’EA Guingamp puis par l’équipe des cadres techniques nationaux avec la charge de la sélection Française des U16. Il nous offre aujourd’hui une séance cadre « spécifique attaquant »  avec les jeunes de l’US Orléans.

Les objectifs pour ce type de séance sont:

– répétition des frappes au but (idéalement au moins 50 frappes par joueur).

– coordination des déplacements collectifs.

– mise en place des principes collectifs et individuels dans les 30 derniers mètres.

– jeu en zone de finition.

Par conséquence, vous pouvez (si besoin) multiplier le nombre d’ateliers selon votre effectif, varier les formes de passes, de frappes en allant de la technique sans opposition (avec beaucoup de répétitions) à la phase jouée en recherchant un grand nombre de frappe au but.

Avant de réaliser la 1 ère situation avec des sprints et des frappes, il est primordial de faire un long échauffement avec augmentation progressive de l’intensité  afin d’éviter les blessures.

1 ère Situation: Vivacité avec ballon 

Nombre de répétitions : 10 sprints par joueur (5 comme passeur, 5 contre frappeur).

Variables : nombre de touches de balle (2 maximum), forme de passe (courte à longue, au sol ou aérienne, en retrait, de côté, de dos,…), distance et forme des sprints, lieu de la passe.

2 ème situation : Technique de frappe / jeu en zone de finition

Remarque : La qualité des passes n’est pas suffisante mais cela dépend des joueurs. Maintenant, faire 4 passes dans la surface de réparation (grosse densité adverse ) me semble trop important. Il serait préférable de diminuer le nombre de passes avant la frappe dans la surface. Si vous souhaitez  faire plus de passes, commencez votre circuit plus bas sur le terrain.

3 ème situation : Jeu réduit « spécifique attaquant »

Remarque : Certains critiquerons le fait de placer des joueurs « joker passeur » derrière les buts car nous ne sommes pas au Hochey et les passes ne peuvent pas venir de derrière les buts. Cependant, cette forme de passe peuvent s’apparenter à un joueur qui fait une passe en retrait alors qu’il déborde proche du but. Au final, l’avant-dernière passe pour un joueur derrière les buts n’est pas « football » mais la dernière passe et la frappe sont « football ».

Dimension : 30 mètres de largeur sur 35 mètres de long. Petit terrain afin de permettre beaucoup de frappes (lien avec le spécifique attaquant).

Effectif : 18 joueurs dont 2 gardiens. Faire 2 équipes de 8 joueurs.

Consignes : 4 contre 4 sur le terrain et chaque équipe possède 4 jokers (2 latéraux, 2 derrière le but), 3 touches maximum sur le terrain, et 2 touches pour les jokers. Possibilité de mettre un temps limite sur chaque attaque (10 à 15 secondes entre la récupération et une frappe).

Rotation / temps de jeu : 2 à 3 minutes sur le temps puis 2 à 3 minutes comme joker. Le temps de jeu total peut-être entre 20 et 35 minutes.


Jeu vertical et fuir la densité défensive (Louis Van Gaal, Pays-Bas)

Louis Van Gaal lors de son passage avec la sélection Hollandaise pour la coupe du monde 2014 nous offre une situation de conservation collective du ballon en supériorité numérique ( 3 contre 3 plus 2 jokers) dans un espace étroit rectangulaire où la recherche du jeu vertical (vers l’avant) plutôt que horizontal (jeu dans la largeur). De façon générale, ce genre de jeu permet de travailler la capacité collectif d’une équipe à sortir d’une forte densité défensive par une alternance de jeu court et de jeu moyen à long.

Ce type d’exercice peut être utilisé en guise d’échauffement spécifique en réduisant l’espace et en faisant des séries plus courtes afin de ne pas trop fatiguer vos joueurs. Vous pouvez également utiliser cette situation comme exercice à par entière en cœur de séance. Enfin vous pouvez utiliser cette exercice en routine d’avant entrainement où les joueurs sont en auto-gestion dans un petit espace demandant une grande précision technique et une faible dépense énergétique.

Variables

– nombre de joueurs, rapport de force offensif / défensif : vous pouvez agir sur la supériorité / l’infériorité numérique en gardant toujours en tête le rapport nombre de joueurs / dimension du terrain / densité de joueurs.

– rôle des jokers : les jokers peuvent être plus ou moins nombreux selon si vous souhaitez donner plus ou moins de supériorité numérique à l’attaque ou à la défense. les jokers peuvent être dans le terrain (comme dans la vidéo) ou en dehors du terrain (jokers appuis latéraux à la façon du « jeu de Lippi »)

– gestion de l’espace : vous pouvez pouvez sur un carré ou un rectangle plus ou moins étroit en jouant sur la longueur et la largeur.

– touche de balle : selon la « dose » de supériorité et le niveau de vos joueurs vous pouvez aller de 1 touche à jeu libre. Cependant, mouillons sur ce type d’exercice un jeu à 3 touches semble être la limite haute.

– forme de passe : vous pouvez interdire ou autoriser les « une-deux », le jeu aérien et le jeu long.

– surface de contact : vous pouvez laisser le jeu libre mais vous pouvez également par exemple obliger le jeu du pied faible, obliger le contrôle de la semaine, interdire l’arrêt du ballon lors de la prise de balle.

– cible / comptage des points : les cibles peuvent être unique ou multiples, le comptage des points peut se faire de différentes façon ( 10 passes = 1 point / on compte toutes les passes d’une séquence sans repartir à 0 / 1 point lorsqu’on passe au joker,…).


Séance à thème: Défendre en avançant (F. Mendy,Montpellier H.S.C.)

L’excellent site http://www.mycoachtv.com/ et l’amicale des éducateurs de football (AEF) nous offrent le résumé d’une séance des U17 du Montpellier H.S.C. entraînés sur la vidéo par l’ancien joueur pro Frédéric Mendy. La séance se déroule autour d’un thème central qu’est « défendre en avançant » et tout les situations de la technique au jeu réduit répondent à ce thème.

Les principes pour défendre en avançant

1/ Individuel

Technique

Monter / sortir sur le temps de passe afin de placer le futur porteur de ballon en crise de temps pour provoquer la récupération du ballon.

Gestion de la course : en sprint au départ puis plus on se rapproche du porteur de balle, plus la course se ralenti et la vitesse de course laisse pas à la technique défensive.

Technique défensive du 1 contre 1 : l’éducation se doit d’expliquer l’orientation des appuis sur les plantes de pied, du corps des épaules du défenseur.

Harcèlement du porteur de balle: afin de passer le porteur en crise de temps.

Tactique

Amener l’adversaire là où on le souhaite.

Lecture du jeu / anticipation : Analyser le porteur de balle, la direction de son contrôle, son placement segmentaire mais aussi les courses des non porteur de ballon afin d’anticiper les passes potentielles.

Attitude dynamique, agressivité (dans les règles de l’art) sur le porteur de ballon.

Se placer, déplacer, replacer en fonction du ballon, de ses coéquipiers, des adversaires.

2/ Collectif

Choix d’une forme de défense collective (individuelle, zone, mixte).

Coulissement dans la latéralité, côté ballon.

Couverture mutuelle : avec une défense étagée, avec effet « tiroir communiquant ».

Bloc équipe défensif conpact côté ballon afin d’augmenter la densité défensive pour mettre le porteur de balle en crise de temps pour mieux récupérer le ballon.

Utilisation de la « zone press » :  à la perte du ballon, le ou les deux joueurs les plus proches du porteur de ballon adverse réalisent un fort pressing afin d’éviter la relance / la première passe efficace.

Trame de la séance « défendre en avançant »

Échauffement général  (5 à 10 minutes):  en autonomie par les joueurs à base de gammes athlétiques pour activer le rythmes cardio- vasculaire et la mobilisation articulaire.

Échauffement spécifique football et spécifique « défendre en avançant » (10 à 15 minutes) : avec comme dominante technique le contrôle passe, la technique défensive et comme dominante physique la vitesse. La répétition pour intégrer la technique est primordiale.

Forme jouée (20 à 25 minutes) : sur une inspiration du jeu « baby foot », l’éducateur corrige essentiellement la ligne de 4 au milieu qui pourrait représenter les 4 joueurs du milieu de terrain ou les 4 défenseurs.

Jeu à thème (20 à 25 minutes) : le jeu est libre, la seule contrainte est de jouer en 2 touches de balle maximum. Cette situation doit permettre de voir si les principes travaillés de façon hors contexte match (décontextualisés) sont acquis ou non en situation de match.


Lutter, gérer et analyser le jeu du « vrai ou faux » ailier (en lien avec Vestiaires Mag)

Dans le football contemporain, l’ailier (comme le numéro 10) est une espèce en voie de disparition. Ainsi, on peut se rendre compte que le rôle de « débordeur »,  de « centreur », de joueur qui prend le couloir est autant attribué sur les attaques placées aux deux défenseurs latéraux qu’aux ailiers.

Notons que le principe du « faux ailier » est de placer un gaucher sur l’aile droite et un droitier sur l’aile gauche pour favoriser  la frappe et la passe court à moyenne. A l’inverse, le principe du « vrai ailier » sera de placer un ailier gauche à gauche et un droitier sur l’aile droite pour favoriser le centre et le dribble.

Les questions inhérentes à la gestion défensive et offensive du rôle des ailiers sont venus suite à l’article du tableau noir (interview de Benoit Cauet, éducateur U17 de l’Inter Milan)de l’excellent magazine Vestiaires n°67.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire l’article du magazine Vestiaires.

défendre face à un faux pied (Vestiaires magazine)

Magazine VESTIAIRES

Pourquoi y a t’il de plus en plus de « faux ailiers »?

– dans le football actuel, il y a souvent qu’une seule pointe offensive axiale. Le 4-4-2, le 3-5-2 sont de moins en moins présents au profit du 4-3-3, du 4-5-1, du 4-2-3-1. Ainsi, les joueurs de couloir doivent plus régulièrement rentrer à l’intérieur afin de soutenir le numéro 9.

– depuis le courant du « football total » prôné par les Néerlandais Rinus Michels puis Yoann Cruyff, les positions des joueurs ne sont plus statiques. Le mouvement, les permutations entre joueurs sont des principes de jeu primordiaux.

– la mutation du rôle des défenseurs latéraux qui montent et prennent de plus en plus le couloir entraîne la nécessité pour les ailiers de libérer le couloir.

– le football contemporain a vu l’organisation collective prendre le pas sur l’exploit individuel, le « dribbleur » est une espèce en voie d’extinction. Ainsi, les ailiers auront plutôt tendances à rentrer à l’intérieur afin de chercher le soutien d’un coéquipier plutôt que rester sur le côté et chercher le duel en 1 contre 1.

Intérêt pour l’attaque du « faux ailier », le « faux pied »

– le « faux ailier » aura naturellement tendance à rentrer à l’intérieur ainsi, il libère l’espace pour la montée du défenseur latéral qui pourra apporter le surnombre.

– sur attaque placée il libère l’espace pour son défenseur latéral et permute / soutien son avant-centre.

– sur attaque rapide: il peut rentrer plus facilement pour ouvrir son angle de frappe afin d’augmenter ses chances de réussite à la frappe.

Dans quelle système  pour l’attaque ?

 Le 4-3-3, 4-5-1 et le 4-2-3-1 sont de prime abord les systèmes les plus efficaces pour utiliser des « faux pieds » des « faux ailiers ». Cependant, il ne faut pas se bloquer et au delà des systèmes de jeu (qui sont plutôt), il serait plus intéressante de parler d’animation de jeu suivant des attaques placées ou des attaques rapides. Les « faux ailiers » sont très utiles dans un système avec un seul avant centre, avec des défenseurs latéraux qui prennent les couloirs et qui eux, sur attaque placée peuvent devenir eux des « vrais ailiers » qui débordent et centrent.

Il faut au delà du système de jeu analyser l’animation et les rapports  » ailiers / avant-centre » et « ailiers / défenseurs latéraux » pour voir s’il est utile ou non de jouer en « faux ailier ».

Enfin, n’oublions pas que si vous avez deux ailiers gaucher et droitier, vous pouvez commencer en « vrai ailier » vous pouvez changer pendant le match et passer en « faux ailier ».

 

Comment contrecarrer défensivement un « faux ailier » ?

Les réponses pour lutter contre un « faux ailier » doivent être à la fois collectives et individuelles.

– Se placer naturellement pour le défenseur entre son but et son adversaire en étant encore plus à l’intérieur du terrain.

– Pour le défenseur latéral, celui-ci devra orienter, son corps, ses appuis en direction de la touche et non vers l’intérieur du terrain. il « ouvre la porte » côté touche et « ferme la porte » côté intérieur.

– Le défenseur central qui est du côté du ‘faux ailier » doit être encore plus attentif car les courses de l’ailier iront vers l’intérieur dans la zone du défenseur central.

– Augmenter la densité de joueur dans l’axe central du terrain afin d’obliger le porteur de balle à jouer a faire des passes dans sur les côtés dans les pieds plutôt que dans l’axe en profondeur, dans un espace libre.Lutter contre le faux ailier

Comment choisir si nous jouons en faux ailier ou vrai ailier?

Pour aller plus loin dans le choix de jouer ou non en « faux ailier », nous devons nous poser quelques questions.

1 / capacités / caractéristiques de vos ailiers : sont-ils plutôt dribbleurs, centreurs, passeurs ou frappeurs? Sont-ils gauchers ou droitiers.

2 / capacités de votre avant-centre : est-il plutôt un joueur de surface, un joueur athlétique bon de la tête capable d’occuper tout l’espace axial (intéressant d’avoir de « vrais ailiers » ) ou est-il plutôt un joueur mobile faisant beaucoup de déplacements, dézonant, prenant l’espace, la profondeur, permutant (dans ce cas, un « faux ailier pourrait être intéressant).

3 / forme de défense adverse (zone individuelle ou mixte) et niveau individuel des adversaires. Si la  défense adverse à une forte densité dans l’axe du terrain, l’utilisation d’un vrai ailier centreur peut permettre d’étirer la défense dans la largeur.

4 / capacité du défenseur latéral à prendre le couloir pour dédoubler.

5 / adaptation situationnelle liée au rapport de force collectif entre les deux équipes et entre les joueurs sur le plan individuel.

6 / Communiquer avec vos ailiers afin de savoir si il est plus à l’aise en « vrai ailier » ou « faux ailier ». Sa réponse dépendra de son profil de jeu et de sa relation avec son coéquipier défenseur latéral derrière lui.


La séance d’avant match (Del Bosque, Espagne)

Voici le résumé d’une séance de la sélection Espagnole sous Vicente Del Bosque lors d’un entrainement à J-1 d’avant match. Nous allons détailler la séance et nous allons analyser s’il existe un changement entre les entraînements Français et espagnols. Ce résumé peut également nous permettre de voir ce que peut faire comme séance une sélection nationale. Cette vidéo est proposée par le site http://www.footballscience.net/ .

Travail de gamme athlétique (00:02 à 1:36) : Cela a pour objectif de développer l’activation cardio-vasculaire (augmenter le rythme cardiaque), la mobilisation articulaire, les assouplissements en augmentant progressivement l’intensité de course.

Échauffement technique (1:36 à 2:02) : Situation de « toro » à faible intensité physique mais à haute sollicitation technique en demandant de jouer en une touche de balle dans un carré de 5m sur 5m en 7 vs 2.

Échauffement physique spécifique foot (2:02 à 3:43) :

Conservation collective (« passe à dix ») (3:43 à 4:04) : En 9 contre 9 dans un terrain de 25m sur 25m amenant une forte densité de joueurs (dominante technique avec précision plutôt que physique). Vous pouvez faire par exemple 3 blocs de 5 minutes mais pas besoin de dépasser les 20 minutes de temps de travail. Notons  que la surface de jeu placée au milieu du terrain nous semble plus intéressante qu’une surface placée dans un coin du terrain car cela est plus « contextualisé ».

Technique de finition (4:04 à 4:24): Finition en une touche avec ballon venant d’un centreur qui a deux solutions dans l’axe (un joueur couvre le 1er poteau et e deuxième couvre le 2ème poteau). Vous pouvez faire cela pendant 15 à 20 minutes.

Jeu réduit (4:24 à 5: 27): Sur un terrain de 40m sur 40m à forte densité de joueur, faible quantité et qualité de course et forte nécessité de qualité de technique de passe. Vous pouvez faire cela entre 15 et 25 minutes.

Pour finir, les volontaires font une séance libre de coup-franc direct. Enfin, nous supposons que la séance se termine par des étirements. Nous pouvons nous rendre que à J-1, Del Bosque a proposé une séance centrée sur la technique, le ludique sans travail tactique, sans mise en place et avec une faible intensité dans les courses.

Cette façon de faire est ainsi différentes des séances d’avant-match en France ou bien souvent il y a un travail spécifique de vitesse et une mise en place tactique.

Et vous, vous êtes plutôt France (tactique et vitesse) ou Espagne ( technique et jeu réduit) ?